FRUITS COURGES

PECHES PRUNES POIRES POMMES RAISIN COURGES ET COINGS

Patrice Beauthéac est un  arboriculteur installé en Ardèche en agriculture raisonnée. il n'est pas certifié agriculture biologique.
Il est persuadé que tout part du sol c'est la raison pour laquelle il a arrêté les désherbants mais cela demande plus de temps de travail et de débroussaillage. Il est passé de l'engrais minéral à l'engrais organique. Il veut revaloriser les sols et s'inspire de la biodynamie. Pour le maraîchage, il utilise pour ces légumes des techniques bio : de l'ortie, de la prêle et des oligo-éléments.

Lorsqu'il plante de nouveaux arbres ceux-ci sont systématiquement exploités en bio. Cependant, l'arboriculture est un art technique et difficile. Lorsqu'il le peut, Patrice ne traitera pas ses fruits. Les cerises par exemple n'ont pas été traitées pendant 4 ans. Et puis la mouche drosophile est arrivée. Patrice traite aussi ses pommes et les poires, les arbres ayant longtemps conduits en "conventionnel" sont fragilisés. 


Les adhérents apprécient la fraicheur et la saveur de ses pommes. Il a réconcilié un certain nombre d'adhérents avec les goldens. Voici ces propos :


"Reprendre la petite ferme familiale en Ardèche, c'est aussi en quelque sorte, sortir des sentiers battus. 12 ha dont 6 de vergers et 6 de vignes. Avec une multitude de fruits : cerises, prunes, poires, pommes, coings et comme si ca ne suffisait pas, j'ai planté récemment des abricots et du raisin de table. Et bientôt des pêches, nectarines, figues, amandes. Autant dire, nous sommes très loin de la monoculture spécialisée (et tant mieux !!!) et pour ceux qui connaissent l'Ardèche, on est aussi très loin des grandes parcelles d'un seul tenant de la Crau. Mais c'est très bien comme cela. Mon objectif est assez simple : faire vivre la ferme, arriver à entretenir et valoriser au mieux les terres que j'ai, tout en limitant au maximum mon impact sur l'environnement. Donc, aucune boulimie de terres : je préfèrerais voir une multitude de petits paysans sur de petites fermes qu'un seul sur une grande exploitation. Et l'envie, comme une nécessité, de cultiver la terre de manière la plus bio possible : le chemin est long car la ferme était exploitée en traditionnel et les arbres doivent s'adapter, les hommes doivent s'adapter, les clients doivent s'adapter (il faut éduquer pour qu'ils acceptent des fruits moins beaux, qui parfois se conservent moins donc il faut les faire passer du beau et gros au bon c'est ce que je m'attache à faire). Voila pour la philosophie et les envies."

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poires